bio-graphie d'édouard boyer
eau 
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Albert de Nevers | 04 octobre 2005
Dès son jeune age, Edouard aura été de toutes les aventures, de toutes les grandes révolutions .
A quinze ans, il devient l’enfant- terrible qu’il est encore aujourd’hui. A quinze ans, il
reitère un geste fondateur qui a valeur pour lui de symbole et le positionne de manière radicale
en regard de la struture familiale, un geste qui a essentiellement valeur de protestation : A partir
de ce jour précis de ses quinze ans, Edouard reste volontairement enfermé dans sa chambre et
refuse tout contact avec père, mère, frères et soeurs, cousins et cousines. Edouard n’avait
d’ yeux désormais que pour les grandes figures de la rebellion et de la réforme sociale, et
d’oreilles que pour les idéologies subversives. La vie plan-plan dans la villa familiale, lui
confiné dans cette niaiserie infantile que représentait l’espace de la famille, les repas
interminables gagnés peu peu à peu part un vent d’hypocrisie, l’infécondité de ces journées
morts-nées sont devenues une charge insupportable. Edouard veut du flux, de la fièvre, du sang
bouillonant dans ses veines, il veut sentir le rythme de la vie traverser sa chair, il veut arracher
à la terre sa force de production, ses énergies incantatoires, ses pulsations organiques. Edouard
ne veut plus d’une vie atrophiée mais d’une vraie plongée dans l’océan du sensible.Mots clé(s) : eau, brouillard
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